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© Jean-Pierre Pelaez -  2021

DE L'ART VESTIMENTAIRE A LA PLAGE

Avec l’islamisation grandissante de notre pays, un nouveau débat est apparu cet été sur les plages.

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, il y a un siècle et plus, on peut voir sur des photos nos arrière-arrière grands-mères, le corps presque intégralement couvert par un vêtement moulant, quelquefois rayé et qui descend jusqu’au-dessous des genoux. Seuls la tête, les avant-bras et les chevilles de la baigneuse sont visibles. Mais très vite, avec les années folles, ces tenues s’allègent et l’on voit apparaître ce qu’on appelle aujourd’hui le maillot une pièce, dans lequel la femme montre en plus ses épaules, ses bras, et ses jambes. Tenue bientôt suivie, dans les années 60, par le fameux bikini, maillot deux pièces dont la chanteuse Dalida avait célébré en son temps le caractère innovant. Mais le progrès n’ayant pas de limites dans notre pays où les progressistes en veulent chaque jour une tranche de plus, on vit apparaître, dans les années 70, le monokini, qui est comme son nom l’indique un bikini réduit à une seule pièce, ce vêtement ayant l’avantage de découvrir des seins que les Tartuffes d’alors ne voulaient pas voir, et de les rendre aussi bronzés que le reste du corps. Car on le sait, rien n’est plus gênant pour une femme qui se déshabille que de voir apparaitre, sur son corps basané, la trace blanche du maillot. Si bien que dans la même logique bronzatoire, est apparu le string, petit triangle de tissu accroché à un bout de ficelle et qui ne cache que le strict minimum, pour des fesses bien chocolatées. Parallèlement et avec le développement du naturisme, les couturiers inventèrent un nouveau maillot de bain, encore plus minimal que le string ou le bikini, et  qu’on appelle le bokunu. Ce maillot entièrement transparent ne cache absolument rien de l’anatomie de celui ou celle qui le porte. Parvenu à ce stade de l’évolution, on ne savait plus quoi inventer !

Or, voyez les merveilles du progrès indéfini de la civilisation, comme elles sont belles, partout où il plaît à Dieu de les faire surgir ! Au moment ou bikinis, monokinis, strings et bokunus triomphaient sur les plages, un nouveau concept, porté aux nues par la Ligue des Droits de l’Homme, l’Association pour la Liberté Vestimentaire, le Conseil d’Etat, le Front des Femmes Libérées, et de nombreux journalistes et cultureux de Gauche, a vu le jour : le burkini.

Ce vêtement de plage progressiste, résurgence encore plus couvrante des tenues de nos arrières-arrières grand-mères, puisqu’on ne voit plus que le visage de la baigneuse, sauf si elle y ajoute des lunettes de plongée, présente de multiples avantages : tout d’abord, il est anti noyade, puisque sitôt dans l’eau, l’air emprisonné sous ses plis le transforme en une immense bouée, une sorte de pneu Michelin ou Dunlop qui garantit à la baigneuse une entière sécurité. Même si elle ne sait pas nager, elle flotte. Le plus souvent de couleur noire, comme la burqa, il permet de se baigner en toutes circonstances, et même en cas de marée noire. Contrairement à ce que ses adversaires prétendent,  il est hygiénique puisque les microbes les plus venimeux, prisonniers sous l’étoffe, sont aussitôt noyés et purifiés dans les eaux et le sel de la mer . Enfin, interdisant de voir quoi que ce soit du corps de la baigneuse, il est extrêmement pédagogique. Il permet à l’homme concupiscent de développer son imaginaire érotique. Car contrairement aux bikinis, monokinis et autres bokunus qui montrent tout, le burkini ne montre rien. Alors qu’il était vite blasé par le spectacle charnel et surmultiplié que lui offraient les premiers, il peut à présent grâce au second imaginer à l’infini ce qu’il y a dessous, et c’est un véritable exercice d’entrainement à l’imaginaire. Si bien que Mme Belkacem qui en est partisan, sans toutefois l’utiliser pour elle, aurait fait inscrire son étude dans les nouveaux programmes du collège. 

On le voit donc, le burkini, en faisant régresser la femme  à l’époque de nos arrière arrière grand-mères, est un élément décisif de progrès, sociétal et pédagogique, et c’est pourquoi il a été salué unanimement par tout ce que notre pays compte de progressistes, depuis l’actuel gouvernement jusqu’au médias subventionnés en passant par les association féministes et républicaines. 

Le Petit Journal

Quelle tenue les femmes doivent-elles porter, et jusqu’où peuvent-elles dénuder leur corps, afin d’éviter le regard concupiscent des hommes ? Ce casse-tête ne date pas d’aujourd’hui. Et depuis le début du XXème siècle, couturiers et modistes ont rivalisé d’imagination et d’invention pour proposer aux femmes les tenues vestimentaires de plage les plus appropriées.